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j-strat
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MessageSujet: Re: Reviews concerts autres groupes   Reviews concerts autres groupes - Page 16 Icon_minitimeJeu 23 Nov - 7:11

mdr
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Phil
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MessageSujet: Re: Reviews concerts autres groupes   Reviews concerts autres groupes - Page 16 Icon_minitimeMar 30 Jan - 8:52

SORTILEGE : Vauréal, Forum, 27/1/24

Un an jour pour jour que Sortilège investissait le Forum de Vauréal pour y enregistrer son premier album live Coram Populo. Cette fois-ci, c'était un Forum tout neuf, tout beau qui comprenait une belle fosse que dominait un vertigineux balcon qui allait être le théâtre de cette prestation. Pour ceux qui ont connu l'ancien  Forum aujourd'hui rasé, le changement s'avère être radical. Autrefois en "U", il y régnait une chaleur constante voire étouffante dans cette antre car il s'agissait d'une véritable "antre".

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En ouverture de Sortilège, deux groupes : Animalize et Existance. Le premier est originaire de Lyon. "Le groupe s’inspire du heavy metal des années 70 et 80 avec des groupes comme LOUDNESS, W.A.S.P., TOKYO BLADE, GLENN TIPTON, RITCHIE BLACKMORE, GLENN HUGHES et ANNIHILATOR mais surtout de la scène française avec ADX, MALEDICTION, SORTILÈGE et WARNING. Thématiquement et esthétiquement, le groupe s’inspire également du cinéma." (Radio Metal). Le second, Existance, originaire de Clermont dans l'Oise. Mené tambour battant par le fils du regretté chanteur d'H-Bomb (Didier Izard), Julian, le combo a déjà publié quatre albums dont le tout récent et superbe Wolf Attack.
Avec un package aussi alléchant que celui-ci, la soirée promet d'être bourrée (pas moi, mais la soirée) de décibels.

Il incombe donc à Animalize "d'ouvrir le bal". Harnachés de tenues qui font immanquablement penser à Mötley Crüe à leurs débuts, le groupe ne se pose guère de questions et se met dès le 1er morceau ô combien percutant, le public dans sa poche. Gesticulant dans tous les sens, le bassiste-chanteur ne cesse au détour d'un refrain ou d'un solo de l'un des deux guitaristes de haranguer le public du Forum. Servis par un bon son, nos quatre compères alignent et ce, sans coup férir les titres de leur répertoire.  Les 40 minutes qui leur sont allouées passent à un train d'enfer et c'est sous une ovation nourrie que les Lyonnais s'échappent de la scène.

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Existance, un groupe qui fait beaucoup parler de lui depuis une bonne dizaine d'années et qui, depuis tout ce temps, écume non seulement notre beau pays mais aussi des contrées comme l'Estonie, l'Allemagne, l'Espagne, la Suisse, bref, j'en passe et des meilleures. Fort d'un album intitulé Wolf Attack paru en 2021, nos Picards ont à coeur de le défendre en live avec une verve à toute épreuve, une verve que je n'avais pas cru bon de déceler lorsque je les avais vus en compagnie de Primal Fear et Riot V il y a de cela 5 ans. Les jeunes d'aujourd'hui diront que je n'étais pas dans le "mood". Eh bien, ça allait radicalement changer, les aminches !!! Ils avaient bien raison, les bougres !!!

Entamant et ce, grâce à un super son, leur set sur le très punchy Legends Never Die issu du premier opus, nos quatre gaillards poursuivent sur l'essentiel compte tenu qu'ils ne disposent que 45 minutes de show. En effet, le tellurique Heavy Metal Fury extrait de Breaking The Rock met tout le monde d'accord. La furie et les décibels sont de mise et ce n'est pas Dead Or Alive qui va calmer les ardeurs du groupe. Mon voisin qui n'est autre l'ami Laurent P. que j'ai téléporté de Bry sur Marne, chante à tue-tête avec une ferveur qui n'a d'égal que la sienne. L'expression "à tue-tête" prend tout son sens lorsque soudain, je le vois headbanguer de façon effrénée. "Bobo à mon coucou" (Laughing) dira t-il à l'issue de concert particulièrement puissant. S'ensuivent les excellents Brighter Days et promotion oblige le title track du dernier album sur lesquels l'on sent que le groupe comme presque transcendé, emmené par le très volubile Julian (qui, entre tout autre chose, s'acquitte de brillants soli, n'oublions pas non plus la dextérité d'Antoine, le second six-cordiste dans cet exercice ô combien exigeant) fait preuve d'une réelle cohésion.
Power Gods, un morceau ô combien efficace dans sa trame, offre l'opportunité à Julian de faire participer l'assistance vauréalienne sur les mots "Thunder" et "Fire" qui réagit comme un seul homme. Indiscutablement, ce sont les pro-Thunder (dont je fais partie) qui raflent la mise face à des "Fire" un peu timorés, cela va sans dire. Breaking The Rock et From Hell parachèvent cette superbe prestation tout en puissance et en dextérité de la part de ce groupe qui brandit fièrement l'étendard du Hard Rock français qu'il faut soutenir contre vents et marées. Courez les voir si d'aventure ils passent non loin de chez vous.

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L'ami Kikithehead du forum Iron Maiden France

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https://www.setlist.fm/setlist/existance/2024/le-forum-vaureal-france-5bacc7e8.html

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LP

Au tour donc de la tête d'affiche de fouler la scène beaucoup plus spacieuse du Forum. L'actualité de Sortilège depuis quelques semaines ainsi que je l'ai précisé au tout début de ce récit, autour de la sortie il y a quelques semaines de cet album live Coram Populo enregistré en ce même lieu ou plutôt dans l'ancien Forum où un public chaud bouillant l'avait accueilli dans une indescriptible ambiance. Un live accompagné d'un DVD capté au Hellfest 2022 dont on se demande encore aujourd'hui la raison pour laquelle il s'est vu amputé de 5 titres majeurs du combo. A l'issue du show, j'en toucherai mot à l'adorable Bruno Ramos qui me précisera que le label ne désirait pas qu'il y ait des doublons entre les deux supports. Bon...

Après une intro pour le moins inquiétante, la mise en bouche s'effectue via un Amazone des plus percutants. Zouille, fort élégant car vêtu d'une chemise à jabot et d'un gilet noir du plus bel effet et recueilli comme jamais, nous démontre que d'entrée de jeu sa voix est bien en place. On le croirait tout juste sorti d'un duel matinal dont l'issue lui aurait été de toute évidence favorable. Son parfait, un des paramètres essentiels qui va sans doute faire de cette salle un lieu incontournable du moins on peut être amenés à le penser en dépit du fait qu'elle reste trop excentrée de la capitale. L'inconvénient majeur réside dans le fait que seule la voiture reste le seul moyen fiable pour s'y rendre.

Retour fort bienvenu sur Phoenix, l'album de la Renaissance du groupe pour une magnifique version du morceau-titre puis suivent Le Sacre du Sorcier (appelé à devenir un classique d'Apocalypso), Progéniture, Chasse le Dragon (un titre emblématique de Larmes de Héros) et Poseidon. Ce qui s'avère fabuleux, c'est que Bruno Ramos (ex-Mistreated et Manigance), l'un des deux guitaristes s'évertue à respecter scrupuleusement l'esprit d'un morceau comme Chasse le Dragon inculqué par Stéphane Dumont. Apocalypso de nouveau à l'honneur avec l'entêtant Toujours plus haut. Mon voisin (celui mentionné plus haut Laughing) lui aussi, va "toujours plus haut" en sautillant de façon guillerette à l'écoute de cette version...................céleste. C'est au tour de Zouille sous l'oeil goguenard de Bruno, Olivier, Sébastien et Clément de s'y coller avec une certaine souplesse sur Messager. "J'ai un message" dit-il au public qui comprend de quel morceau il s'agit.
Bonne version bien évidemment de ce titre qui fait partie des incontournables du groupe.

C'est alors que nos quatre z'amis s'engagent dans un efficace Marchand d'hommes. Ca monte ensuite en puissance avec ce single de tueur d'Apocalypso que l'on appelle Vampire littéralement............vampirisé sur scène. Franchement, une réussite, cet album et ce, depuis sa sortie. Une nouvelle fois, Bruno Ramos se fend d'une intervention ciselée sur ce morceau qui joue sur l'émotion à savoir Délire d'un fou repris massivement par un public enthousiaste alors que dans l'intervalle, Olivier Spitzer joue le rôle efficace du guitariste rythmique avec discrétion mais toujours à point nommé.

Apocalypso, album important dans la carrière du groupe ? Sans aucun doute car Sortilège enchaîne 4 titres d'un coup : Trahison, Derrière les Portes de Babylone (dédié à Ronnie James Dio // "Vous connaissez Dio ?" demande Zouille), Attila et La Parade des Centaures (un titre catchy à souhait).

Retour sur les deux classiques que sont D'ailleurs et Majesté puis après un bref rappel, le groupe revient pour s'acquitter de La Montagne qui saigne, Civilisation perdue et Sortilège Mais après ça, on est tous à en redemander encore et ce, malgré le "On avait pas prévu....." de Zouille et c'est donc sur un Mourir pour une princesse que s'achève ce concert haut en couleur de la part d'un groupe qui, aujourd'hui, a encore des choses à dire.

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Avec l'ami Laurent.

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Avec Monsieur Philippe Kalfon.
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Phil
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MessageSujet: Re: Reviews concerts autres groupes   Reviews concerts autres groupes - Page 16 Icon_minitimeMar 19 Mar - 11:35

DIRTY HONEY : Paris, la Machine Rouge, 15/3/24

Pour promouvoir ce magnifique album intitulé Can't Find The Brakes, Dirty Honey avait décidé de faire une halte à Paris à l'ex-Locomotive aujourd'hui affreusement rebaptisée Machine du Moulin Rouge. Une salle bien garnie était venue donc pour accueillir chaleureusement pour la deuxième fois le gang de L.A. Par conséquent, je ne pouvais pas me permettre de les rater compte tenu de l'excellente qualité de leur dernier opus et c'est donc un peu à la dernière minute que j'avais fait l'acquisition d'un billet. "Comme d'habitude", non ?  Laughing

En première partie, le quatuor lyonnais Send Me Love Letters, oeuvrant dans un rock sombre parfois brutal le tout accompagné de la voix claire de la chanteuse et guitariste Gabrielle, a la lourde charge "d'ouvrir les hostilités". Les musiciens qui accompagnent la vocaliste arborent un look new wave très 80's à la Orchestral Manoeuvres In The Dark ou bien Tears For Fears et se fendent de riffs saccadés et torturés qui finissent au bout d'un monde par m'exaspérer. Gabrielle quant à elle, est dotée d'une fort belle voix, envoûtante à souhait pour les fans qui sont venus en masse de Lyon, une voix qui, au bout d'un moment finit par me lasser. Définitivement pas pour moi, ce genre de musique et ce, malgré un talent indéniable.

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Une bonne demi-heure plus tard après une intro marquée par la diffusion du Rock And Roll Damnation d'AC/DC, Dirty Honey débarque sur la scène de la Machine du Moulin Rouge sur un Can't Find The Brakes des plus détonants. Le son s'avère être d'entrée de jeu très bon. Etonnant de constater à quel point le chanteur Marc Labelle, attifé d'un élégant galurin, reprend les gimmicks de Chris Robinson, ci-devant chanteur des Black Crowes dont on sait que ce dernier est son mentor absolu. John Notto, lui c'est plutôt un Jimmy Page ou Joe Tyler dans l'attitude (bref, on finit par s'y perdre), mâtiné d'un faciès qui lorgnerait du côté d'un Gary Moore jeune (époque Black Rose de Thin Lizzy). Le bassiste qui a pour nom Justin Smolian et qui arbore des lunettes fait penser immanquablement à Glenn Hughes alors qu'il secoue hargneusement son épaisse crinière frisée sur California Dreamin' (Labelle nous annoncera à l'issue de ce morceau que la prestation sera enregistrée), Heartbreaker, Get A Little High et Scars délivrés dans des versions particulièrement décapantes.

Sur ce dernier concert européen, le trépidant vocaliste n'a de cesse de faire intervenir le public déjà chaud bouillant. Il le sait alors qu'il tend son micro au dessus de la fosse. Après un Dirty Mind et un Tied Up pour le moins convaincants, les Californiens se lancent dans deux interprétations acoustiques de Coming Home et Honky Tonk Women des Stones, toutes deux réussies. J'imagine que les fans purs et durs des Stones auraient crié au scandale à l'écoute de cette version complètement dépouillée de ce classique intemporel. Nos natifs de Los Angeles s'en sortent parfaitement bien dans cet exercice ô combien exigeant.

Ce qui suit est un titre qui a la carrure d'atteindre le statut de "Classique" avec un grand "C". Don't Put Out The Fire fait partie de ces titres accrocheurs qui vous donnent envie de le réécouter encore et encore et l'ami Labelle l'a parfaitement compris puisqu'il prend un malin plaisir à en proposer une version étirée, sollicitant le public parisien de temps à autre. Je l'ai fait écouter aux élèves de 5ème à la fin d'un cours et ils m'ont fait "Waouh, M'sieur, c'est sympa vot' truc !!!!!".

Ca se poursuit sur un Ride On Satisfied et No Warning qui récoltent les faveurs du public déjà bien chaud et dès que l'occasion leur en est donnée, Marc Labelle, Justin Smolian et John Notto viennent taquiner les premiers rangs pour y balancer des médiators sur lesquels les plus courageux se lancent. La routine, quoi...

Un concert de Dirty Honey (c'était donc mon premier les concernant), on ne s'y ennuie jamais tant les titres défilent à un train d'enfer. C'est ainsi que sont passés en revue Let's Go Crazy, Last Child, The Wire, Another Last Time et le très beau When I'm Gone.

Après une courte pause, le groupe revient pour trois superbes morceaux : Won't Take Me Alive, You Make It All Right et Rolling 7s concluant ainsi un show parfaitement huilé que l'on aura plaisir à revoir d'ici quelques années.

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MessageSujet: Re: Reviews concerts autres groupes   Reviews concerts autres groupes - Page 16 Icon_minitimeSam 23 Mar - 0:21

Phil a écrit:
DIRTY HONEY : Paris, la Machine Rouge, 15/3/24

Pour promouvoir ce magnifique album intitulé Can't Find The Brakes, Dirty Honey avait décidé de faire une halte à Paris à l'ex-Locomotive aujourd'hui affreusement rebaptisée Machine du Moulin Rouge. Une salle bien garnie était venue donc pour accueillir chaleureusement pour la deuxième fois le gang de L.A. Par conséquent, je ne pouvais pas me permettre de les rater compte tenu de l'excellente qualité de leur dernier opus et c'est donc un peu à la dernière minute que j'avais fait l'acquisition d'un billet. "Comme d'habitude", non ?  Laughing

En première partie, le quatuor lyonnais Send Me Love Letters, oeuvrant dans un rock sombre parfois brutal le tout accompagné de la voix claire de la chanteuse et guitariste Gabrielle, a la lourde charge "d'ouvrir les hostilités". Les musiciens qui accompagnent la vocaliste arborent un look new wave très 80's à la Orchestral Manoeuvres In The Dark ou bien Tears For Fears et se fendent de riffs saccadés et torturés qui finissent au bout d'un monde par m'exaspérer. Gabrielle quant à elle, est dotée d'une fort belle voix, envoûtante à souhait pour les fans qui sont venus en masse de Lyon, une voix qui, au bout d'un moment finit par me lasser. Définitivement pas pour moi, ce genre de musique et ce, malgré un talent indéniable.

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Une bonne demi-heure plus tard après une intro marquée par la diffusion du Rock And Roll Damnation d'AC/DC, Dirty Honey débarque sur la scène de la Machine du Moulin Rouge sur un Can't Find The Brakes des plus détonants. Le son s'avère être d'entrée de jeu très bon. Etonnant de constater à quel point le chanteur Marc Labelle, attifé d'un élégant galurin, reprend les gimmicks de Chris Robinson, ci-devant chanteur des Black Crowes dont on sait que ce dernier est son mentor absolu. John Notto, lui c'est plutôt un Jimmy Page ou Joe Tyler dans l'attitude (bref, on finit par s'y perdre), mâtiné d'un faciès qui lorgnerait du côté d'un Gary Moore jeune (époque Black Rose de Thin Lizzy). Le bassiste qui a pour nom Justin Smolian et qui arbore des lunettes fait penser immanquablement à Glenn Hughes alors qu'il secoue hargneusement son épaisse crinière frisée sur California Dreamin' (Labelle nous annoncera à l'issue de ce morceau que la prestation sera enregistrée), Heartbreaker, Get A Little High et Scars délivrés dans des versions particulièrement décapantes.

Sur ce dernier concert européen, le trépidant vocaliste n'a de cesse de faire intervenir le public déjà chaud bouillant. Il le sait alors qu'il tend son micro au dessus de la fosse. Après un Dirty Mind et un Tied Up pour le moins convaincants, les Californiens se lancent dans deux interprétations acoustiques de Coming Home et Honky Tonk Women des Stones, toutes deux réussies. J'imagine que les fans purs et durs des Stones auraient crié au scandale à l'écoute de cette version complètement dépouillée de ce classique intemporel. Nos natifs de Los Angeles s'en sortent parfaitement bien dans cet exercice ô combien exigeant.

Ce qui suit est un titre qui a la carrure d'atteindre le statut de "Classique" avec un grand "C". Don't Put Out The Fire fait partie de ces titres accrocheurs qui vous donnent envie de le réécouter encore et encore et l'ami Labelle l'a parfaitement compris puisqu'il prend un malin plaisir à en proposer une version étirée, sollicitant le public parisien de temps à autre. Je l'ai fait écouter aux élèves de 5ème à la fin d'un cours et ils m'ont fait "Waouh, M'sieur, c'est sympa vot' truc !!!!!".

Ca se poursuit sur un Ride On Satisfied et No Warning qui récoltent les faveurs du public déjà bien chaud et dès que l'occasion leur en est donnée, Marc Labelle, Justin Smolian et John Notto viennent taquiner les premiers rangs pour y balancer des médiators sur lesquels les plus courageux se lancent. La routine, quoi...

Un concert de Dirty Honey (c'était donc mon premier les concernant), on ne s'y ennuie jamais tant les titres défilent à un train d'enfer. C'est ainsi que sont passés en revue Let's Go Crazy, Last Child, The Wire, Another Last Time et le très beau When I'm Gone.

Après une courte pause, le groupe revient pour trois superbes morceaux : Won't Take Me Alive, You Make It All Right et Rolling 7s concluant ainsi un show parfaitement huilé que l'on aura plaisir à revoir d'ici quelques années.

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J'ai écouté sur youtube mais ça ne m'a pas convaincu donc je n'y suis pas allé
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MessageSujet: Re: Reviews concerts autres groupes   Reviews concerts autres groupes - Page 16 Icon_minitimeJeu 4 Avr - 22:17

Mr.BIG : Paris, Bataclan, 26/3/24

Mr.Big est GRAND et l'a encore prouvé avec cet ultime concert parisien qui se trouve être le dernier round d'une tournée d'adieu. Bah non, on ne les reverra plus, du moins c'est cela qui a été annoncé encore récemment. Il était donc temps pour d'aller voir de quel bois ils se chauffaient en cette journée pluvieuse et très fraiche.

En support band, ce fut le très expressif Jared James Nichols, fort d'un 3ème album éponyme sorti en 2023, excellent selon les dires de ceux qui en ont fait l'acquisition. En ce qui me concerne, j'avais eu juste l'opportunité de l'écouter lors d'un showcase au demeurant fort sympathique où durant sa prestation, il avait invité au pied levé dans le public des guitaristes à venir jouer avec lui.

Là, on se trouvait dans le cadre d'un véritable concert en trio, trio qui selon certains amis, avait manifestement encore changé. D'entrée de jeu, les deux morceaux efficaces que sont Easy Come, Easy Go et Down The Drain mettent tout le monde d'accord à en voir ceux qui sont à mes côtés. Son parfait, lights corrects, choix d'une setlist axé délibérément sur le percutant comme l'en atteste le pachydermique Hard And Wired. Jared observe cependant une trève avec le mélancolique Thew Me To The Wolves pour repartir de plus belle sur le très lourd Skin 'n Bone. Entre chaque morceau, le Jared, sans trop s'étendre non plus, incite le public du Bataclan à se manifester de façon plus marquée. Le temps passe sans que l'on s'ennuie une seule minute et ce sont Good Time Girl et la reprise de Mountain, Mississippi Queen qui viennent conclure cette magnifique prestation.

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Au tour de Mr.Big de fouler les planches du Bataclan. Après le célèbre Blitzkrieg Bop des Ramones, le groupe, accompagné d'un choriste ainsi que cela a été précisé précédemment, entame son set sur le survitaminé Addicted To That Rush. Le Sheehan malmène sa basse tandis que Paul Gilbert, lunettes noires, élégamment vêtu d'un costume sombre, distille d'entrée de jeu des soli d'extraterrestre. Tout va à peu près bien sauf peut-être Eric Martin qui, sur certains morceaux tels que Take Cover, Price Gotta Pay et le tellurique Daddy, Brother, Lover, Little Boy (The Electric Drill Song), éprouve de temps à autre certaines difficultés à poser correctement sa voix.

Omis de vous dire que le groupe s'attèle à l'interprétation de l'album Lean To It dans son intégralité avec des titres aussi imparables les uns que les autres comme Alive And Kicking, Green-Tinted Sixties Mind, A Little Too Loose, Road to Ruin et le tubesque To Be With You repris en choeur par le public parisien. A chaque fois que l'occasion lui est donnée, le chanteur demande à son auditoire de se manifester alors que nos deux artificiers de service "s'affrontent" via des solos improbables.

Le groupe s'embarque ensuite dans une reprise de haut vol du Wild World de Cat Stevens dont le refrain est entonné avec ferveur par un public volontaire et enthousiaste. Grand moment, assurément. Martin, Sheehan et le talentueux batteur Nick D'Virgilio qui, rappelons-le, officia entre autres au sein de Spock's Beard laissent la place à Paul Gilbert qui n'ayant pas perdu de sa verve guitaristique, s'acquitte d'un solo bourré de technicité et ce, pendant presque 10 minutes pour entamer de concert avec ses comparses un Colorado Bulldog d'excellente facture avec toujours en ligne de mire cette voix de Martin qui trémule de temps à autre.

Place maintenant à Billy Sheehan qui, lui aussi, tout en maltraitant sa basse, comme il l'a toujours fait, fait preuve ici d'une rare virtuosité avant de se transformer tout naturellement en un rouleau compresseur sur Shy Boy sorti tout droit des archives TALASsiennes.

Humble Pie, j'ai toujours aimé et ce, depuis que je me suis procuré, il y a fort longtemps, le double live Performance-Rockin' The Fillmore, le groupe aussi manifestement puisque celui-ci propose une puissante version de 30 Days In The Hole.

Idée saugrenue (pas tant que ça finalement) s'il en est voici que nos compères échangent leurs instruments dans l'hilarité générale. Gilbert passe à la batterie, Martin à la basse, Sheehan au chant et D'Virgilio à la six-cordes pour interpréter de façon maîtrisée un Good Lovin' des Olympics (c'est approprié, non ?). Le set s'achève sur un Baba O'Riley des Who même si sur cette dernière ligne droite, on sent le sieur Martin être à la peine sur certains couplets. N'insistons pas trop non plus là-dessus car TOUT le groupe nous a livrés en cette soirée printanière une dernière salve avec autant de panache que de talent.

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MessageSujet: Re: Reviews concerts autres groupes   Reviews concerts autres groupes - Page 16 Icon_minitimeJeu 11 Avr - 11:55

JUDAS PRIEST / SAXON : Paris, Zénith, 8/4/24

Ca y est, tous mes péchés ont été pardonnés par Père Rob et c'est dire s'il y en avait. Le premier péché parmi tant d'autres résidait dans le fait de ne pas avoir été présent lors du dernier passage des Birminghamiens en 2019 et ce, malgré une tentative désespérée et............... désespérante de récupérer le précieux sésame, je m'étais vu repartir à la casa tout penaud,  la queue entre les jambes (voyons, Phil.........des enfants pourraient te lire......). Les autres péchés ? Eh ben, on n'en parlera pas. Laughing

Cette fois-ci, je m'y étais pris en temps et en heure pour me procurer un billet et m'étais ensuite rendu au Zénith relativement tôt pour y distribuer la bonne soixantaine de flyers du Thin Lizzy Fest # 2 et ce, au nez et à la barbe des vigiles qui finirent par me sermonner sous prétexte que je ralentissais la "Phil"......

Par ailleurs, ce qui m'avait sans doute décidé plus rapidement, ce fut la présence de Saxon en co-headlining. Point d'Uriah Heep comme sur certaines autres dates européennes mais bon, on le sait, la France demeurera encore et toujours le parent pauvre du rock en Europe.

Forts d'un excellent nouvel album intitulé Hell, Fire And Damnation à défendre en live, Saxon retrouvait le Zénith après 38 ans où en 1ère partie, rappelez-vous, ils avaient "emmené" dans leurs valises, les redoutables guerriers du Pays du Soleil Levant à savoir Loudness.

Ah, Saxon, l'un des groupes que j'ai le plus vus, arbore un impressionnant backdrop représentant le logo du groupe. Sans doute en aurait-on aimé un avec la sublime pochette du dernier album ? Mais bon, le groupe n'était pas en tête d'affiche cette fois-ci. Pas besoin non plus de faire dans l'esbrouffe pour se donner à fond en live.

La dernière fois que j'ai vu nos amis originaires de Barnsley, remontait au 9 décembre 2022 pour la tournée de ce fabuleux album intitulé Carpe Diem. Biff et ses compères nous avaient alors offert un show intense, haletant et puissant.

Les lumières s'éteignent à l'heure indiquée. Alors résonne dans un Zénith bien rempli The Prophecy, une intro inquiétante du dernier-né, suivi d'une version percutante à souhait du morceau-titre, Saxon entre alors sur scène devant un public en délire tout acquis à sa cause, public qui n'a même pas le temps de souffler une seule seconde compte tenu du rouleau compresseur insuflé par Motorcycle Man interprété tête baissée par un Biff dont la voix ne semble pas bouger avec les années. Ce qui réjouit ma fille aînée, désireuse de voir Saxon, qui, pour le coup, m'a accompagné et d'entrée de jeu, celle-ci se dit conquise par leur prestation. Elle applaudit à chaudes mains, saute à pieds joints et se fait même entendre avec une énergie sans failles.

Alors quid du nouveau guitariste, débauché de Diamond Head ? Pas franchement nouveau le Brian Tatler puisque la plupart d'entre nous le connaissent via des albums comme Borrowed Time.
Eh bien, il s'en sort plutôt bien sur les soli qu'il effectue en lieu et place de Paul Quinn.

A l'un des pionniers de la NWOBHM, on accorde une petite heure, ce qui à mon avis, n'est pas suffisant pour un groupe comme Saxon. Par conséquent, se concentrer sur l'essentiel va s'avérer être de mise. Revenir sur les fondamentaux, tel est le mot d'ordre lancé par Biff et ses comparses : Sacrifice, And The Bands Played On ainsi que ces superbes extraits de Hell, Fire And Damnation, There's Something In Roswell et Madame Guillotine nous sont présentés dans des versions particulièrement tranchantes, et cela on peut l'espérer, seront peut-être appelés à devenir des titres-phare (on l'espère en tout cas) dans le répertoire des Anglais pour le temps qu'il leur reste à se produire en live.

Après les futurs "Classics", le combo s'oriente invariablement vers une cascade de "Real Classics" tels que Heavy Metal Thunder, Strong Arm Of The Law, Crusader, Dallas 1 PM, Denim and Leather, Wheels Of Steel (relativement écourté) et tout naturellement Princess Of The Night. Choix judicieux s'il en est, le groupe a su sélectionner les incontournables tels que ceux cités plus haut. Néanmoins, il y aura toujours parmi nous des esprits tatillons et insatisfaits pour dire : "Ah bah, il manquait 747 Strangers In The Night ou bien encore 20000 Feet". C'est chiant, les vieux, nan ? Laughing En tous les cas, il y a une chose qui est sure, Messieurs, revenez le plus souvent possible. Nous serons toujours là pour vous accueillir chaleureusement.

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Place donc à Judas Priest pour lesquels la scène s'est considérablement agrandie avec le fameux trident qui s'incline à l'horizontale au dessus de nos têtes. La longue intro illustrée par War Pigs du Sab, plonge le public dans une impatience grandissante voire une espèce d'hystérie à peine contrôlable.

En hors d'oeuvre de cette Grand'messe, Panic Attack (futur classique ?) et son riff martial ravissent un public parisien toujours aussi enthousiaste. Il est plaisant de noter que Richie Faulkner, avec les années, s'impose de plus en plus en tant que talentueux guitariste soliste au sein du groupe, n'hésitant pas à rajouter sa propre patte sur ses solos qui s'avèrent incisifs et précis. Ian Hill, toujours en retrait, maltraite sa basse comme il l'a toujours fait tandis que Scott Travis, juché sur une plateforme, offre au public parisien une prestation de.......haut vol...

Etonnamment, You've Got Another Thing Comin' apparaît assez tôt dans la setlist, un titre qui, jusqu'ici, a été interprété 1242 fois par le groupe de Birmingham depuis sa publication sur Screaming For Vengeance.
Grinder man, un membre historique du BSF (Black Sabbath Forum), que je n'avais point vu depuis le 2 décembre 2013, date du concert du Sab au POPB (encore un concert appelé à devenir légendaire qu'il ne fallait en aucun cas manquer) est bel et bien présent dans la fosse et ne se prive pas de chanter à gorge déployée tous les lyrics du morceau. Rapid Fire, quant à lui, emporte tout sur son passage à tel point que  la foule et même les écrans s'enflamment à vue d'oeil suivi d'un Breaking The Law repris massivement par un public qui s'égosille sur le célibrissime refrain. Alors la voix de Rob, qu'en est -il ? Sans être doté de celle de ses vertes années, le légendaire vocaliste me paraît être plus "dans le ton" qu'en 2009 lors de la tournée Nostradamus.

Lightning Strike, bien ancré dans la setlist de la tournée précédente, nous rappelle à notre bon souvenir l'excellent précédent album à savoir Firepower qui, à l'époque de sa sortie, avait suscité un réel enthousiasme de la part de la critique spécialisée et ce, depuis le retour aux affaires priestiennes de Rob Halford en 2003. On aurait sans doute préféré le morceau-titre ou bien le très accrocheur Never The Heroes mais bon, on est vieux donc ch...ts....... Laughing

Très heureux aussi de ré-entendre Love Bites de Defenders Of The Faith sur laquelle le Metal God s'acquitte d'une très bonne interprétation notamment sur les passages hurlés. Screaming For Vengeance, album essentiel dans la discographie du Priest, n'est pourtant pas en reste car voici qu'après avoir revisité You've Got Another Thing Comin', Andy Sneap et Richie Faulkner se chargent d'exécuter un Devil's Child, titre ô combien accrocheur qui aurait pu à l'époque chatouiller les charts internationaux mais bon, il n'en fut rien.

La saison printanière bat son plein et par conséquent il s'avère logique de procéder à un déterrage ou un débroussaillage en bonne et due forme avec Saints In Hell issu du monumental album sorti en 1978. Ce morceau avait été interprété live pour la dernière fois à la Mohegan Sun Arena de Wilkes-Barre. Tout le monde l'aura bien compris, je veux parler de Stained Class. Qu'il est donc bon de le ré-entendre en ce jour béni.

Promotion oblige de cet incroyable album qui a pour nom Invincible Shield dont le but avoué est sans doute de nous protéger de la pitoyable musique diffusée sur certaines radios, le Priest s'attèle à une très bonne version de Crown Of Thorns pour ensuite se défouler sur un Turbo Lover qui, rappelons-le, avait en son temps été source de division parmi les fans. Le temps a passé et la réédition en 2017 de l'album Turbo a permis de réconcilier tout ce petit monde. Re-promotion cette fois-ci avec le morceau-titre qui lui, ne fait pas de détails et porte en lui l'image d'un opus ô combien réussi et cela, le public en est conscient car il lui accorde une généreuse ovation à son terme.

Ce qui suit est un MONUMENT à lui-seul. Victim Of Changes dont l'interprétation suscite à chaque fois un réel engouement, remplit fort bien sa mission de MEGA-CLASSIQUE du groupe. Les deux artilleurs en chef se complètent fort bien et ce, malgré l'absence des vétérans KK Downing et Glenn Tipton, Rob lui, exploite pleinement les capacités vocales dont il est encore doté aujourd'hui et la section rythmique incarnée par Ian Hill et Scott Travis bastonne grave.

Un autre classique qui surgit de nulle part, c'est la reprise de Fleetwood Mac superbement exécutée, The Green Manalishi (With the Two Prong Crown). Et là, ce qui fait suite au morceau emblématique du Mac, autrement dit sur Painkiller, va se révéler apocalytique à la fois sur scène et dans la fosse. Sur scène, c'est tout bonnement phénoménal. Dans la fosse, ça l'est un peu moins avec des types qui n'ont qu'une seule préoccupation : organiser un circle pit pour faire ch... euh importuner le monde. Certains sont enthousiastes certes, mais d'autres ne sont pas dans la même perspective, se trouvant dans une dimension parallèle attenante au Royaume du Roi Heineken. Je craignais cet instant bien avant le concert.

Après une courte pause, Rob et ses amis reviennent sur un The Hellion/ Electric Eye d'anthologie. Et puis au loin, le vrombissement, je dirais même plus le rugissement de la moto conduite par un Halford très en verve, annonce un Hell Bent For Leather d'excellente facture.

Le show va se terminer sur un grand moment d'émotion. Glenn Tipton dont on connaît l'état de santé précaire, monte sur scène pour interpréter avec une extrême concentration qui est la sienne, les deux derniers titres Metal Gods et Living After Midnight, titres repris en choeur par un public qui chavire de bonheur. On ne pouvait pas rêver de meilleure conclusion pour cette Grand' Messe. Il est sûr que ce concert restera longtemps dans les mémoires métalliques, raison pour laquelle il fallait y être. Amen !!!

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MessageSujet: Re: Reviews concerts autres groupes   Reviews concerts autres groupes - Page 16 Icon_minitimeVen 12 Avr - 15:19

JOE BONAMASSA : Paris, Palais des Sports, 11/4/24

Bona, on l'aime ou on ne l'aime pas. Il y a comme ça des artistes que l'on vilipende par plaisir pour ce qu'ils font ou ce qu'ils ne font pas ou bien encore ce qu'ils devraient ou ne devraient pas faire mais en tout cas, il est bel et bien là, travaillant d'arrache-pied et ce, depuis de longues années. En ce qui me concerne, j'aime sa façon d'exploiter le blues via une approche très soul de par la tessiture de sa voix. C'est tout naturellement que Mme Phil, devenue fan avec les années, et moi avons pris la décision de nous rendre à son seul concert en France pour une somme encore "à peu près raisonnable" aujourd'hui (78.50 €) quand on sait que le carré or tournait autour des 200 €. Nous étions placés dans le haut de la salle, nous permettant d'avoir néanmoins une très belle vue sur le groupe.

Avant cela, il convient de préciser que j'avais des "obligations" à remplir. Aussi, j'avais pris la liberté d'effectuer un petit détour chez certains disquaires bien connus du centre de Paris (Gibert, Monster Mélodies et Parallèles) afin d'y distribuer des flyers et des affichettes en vue de la Thin Lizzy Fest 2 mais également devant le Palais des Sports dans la "Phil" composée exclusivement de fans de Joe Bonamassa. Efficace, le Phil puisqu'il est parvenu à se débarrasser de tout son paquet.

L'actualité de celui que nous sommes venus entendre, est une nouvelle fois très florissante (bah oui, c'est un mec qui bosse, pas comme certains, je ne citerai pas de nom) puisque notre bonhomme, étant une nouvelle fois sous les feux de la rampe, est d'ores et déjà coincé entre la promotion de l'album Blues Deluxe vol.2, cette tournée en cours, l'approche d'un nouveau live, Live At The Hollywood Bowl en mai ainsi qu'un nouvel album de Black Country Communion (V) en juin. Pour faire court, notre ami s'est imposé un emploi du temps de ministre.

C'est donc dans un Palais des Sports bien garni que le Bona accompagné du groupe qui figurait sur l'excellent live Tales Of Time, entame le set sur un très étiré Hope You Realize It (Goodbye Again), un titre élaboré par Tom Hambridge, artiste qui a notamment travaillé avec Roy Buchanan.

Malgré la longueur de ce premier morceau, le groupe s'engage de concert sur le fameux Twenty Four Hour Blues de Bobby "Blue" Bland permettant au natif d'Utica de faire étalage de tout son talent, suscitant ainsi des clameurs d'approbation de la part du public un peu bobo (il faut bien l'dire. Rien à voir avec celui côtoyé quelques jours plus tôt au Zénith pour le concert de Judas Priest et de Saxon Laughing).

Chaque musicien est un talent à lui seul, y compris les deux choristes car l'on sait tous très bien qu'une voix peut être apparentée à un instrument de musique, non ? En effet, les deux jeunes femmes, Danniele DeAndrea et Mahalia Barnes sont dans leurs interventions, particulièrement convaincantes et ce, grâce à leur tessiture très blues mâtinée de soul. Un réel plaisir lorsque le Bona qui, après s'être acquitté d'excellents soli, leur accorde une place qu'elles méritent amplement en demandant à l'assistance de les ovationner. Non seulement, elles chantent très bien mais elles s'illustrent également dans une chorégraphie élégante et à chaque fois différente notamment sur les morceaux plus groovy. Nous reparlerons ultérieurement des autres membres du groupe de Bona.

Le Blues Deluxe vol.2, produit par Josh Smith (le guitariste) et non pas par Kevin Shirley (occupé probablement par la promotion du 5ème opus de Black Country Communion aujourd'hui achevé) est une nouvelle fois, sollicité avec ce Well, I Done Got Over It de Guitar Slim, un guitariste des années 40-50 surtout connu pour son hit The Things That I Used to Do publié en 1953.

Nous quittons momentanément ce volume 2 pour revenir un instant sur l'album Redemption paru, rappelez-vous, en 2018. Joe en extrait un superbe Self-Inflicted Wounds suivi sans temps mort d'un I Want to Shout About It de Ronnie Earl And The Broadcasters (retour sur Blues Deluxe vol 2.) qui l'est tout autant... superbe. A noter que Ronnie Earl de son vrai nom Ronald Horvatha, instigateur du groupe Ronnie Earl And The Broadcasters, a également joué en compagnie de nombreuses pointures telles que Jimmie Vaughan et les Fabulous Thunderbirds.

Dans la perspective de la sortie de son nouveau live en mai et pour lequel, nous avons eu l'opportunité d'en écouter il y a peu un extrait via une magnifique version orchestrale de The Last Matador Of Bayonne, le guitariste aux lunettes noires en propose une interprétation fidèle à celle qui figure sur Dust Bowl.

Breaking Up Somebody's Home d'Al Jackson et Timothy Matthews, repris il y a fort longtemps par le regretté Albert King, se veut être le temps de ce show l'oeuvre du Joe via une version limite interminable mais jamais ennuyeuse. Et là, les musiciens qui l'accompagnent, ainsi mentionnés plus haut, font preuve d'une dextérité déconcertante. Tantôt, il s'agit de Calvin Turner qui fait des merveilles avec sa basse, tantôt c'est le 2ème guitariste, Josh Smith qui s'illustre via des solos ciselés en tout point, et le batteur Lemar Carter, n'étant pas en reste, se fendra plus tard d'un solo apparemment convenu au départ qui va s'avérer par la suite exceptionnel dans son exécution. Accélérations précises et énergie seront au menu de sa prestation.

C'est d'ailleurs le moment que choisit le Bona pour présenter ses comparses, ne les tarissant pas d'éloge surtout le légendaire Reese Wynans qui, jadis, a loué ses services à des artistes comme Stevie Ray Vaughan et Double Trouble ainsi que Captain Beyond.

Retour ensuite sur l'album Time Clocks, bien sympa au demeurant, avec le titre The Heart That Never Waits interprété avec justesse et précision avec dans la foulée le très bon Is It Safe to Go Home, gorgé d'émotion à souhait.

Sur le dernier live, Tales Of Time, le guitariste avait rendu un vibrant hommage à Gary Moore, l'un de ses mentors, grâce à un Midnight Blues des plus émouvants. Le "Blues, c'est l'émotion", non ? De là, les deux amis que j'ai rencontrés avant le concert, Purplexed et Jean-Pierre m'enverront un vibrant (au propre comme au figuré) SMS : "J'ai les larmes aux yeux, Phil. C'est normal, non ?" Moi : "Oui, le Blues, c'est l'émotion." Ca vient de moi. lol. Là, il opte pour une interprétation très inspirée du Lazy Poker Blues de Fleetwood Mac, période Peter Green qu'il vénérait, étant très jeune et vénère encore aujourd'hui.

Ensuite, l'épais riff si reconnaissable de Just Got Paid des trois barbus de ZZ TOP (hommage à Dusty Hill ?) résonne dans le vieux Palais des Sports. Ainsi comme cela a été précisé juste au dessus, les membres du groupe s'illustreront l'un après l'autre montrant au public parisien qu'ils n'ont pas été recrutés par hasard. On dérivera pendant quelques temps vers un Dazed And Confused de qui vous savez pour revenir dans un tonnerre de décibels conclure ce morceau emblématique du trio texan.

Courte pause et déjà certains qui n'ont pas compris comment fonctionnait un concert, quittent la salle. Réapparaissant à peine deux minutes plus tard, le Joe qui a ôté ses lunettes noires, remercie chaleureusement et longuement tous ceux qui sont venus le voir.

Il ne pouvait y avoir de plus belle conclusion que ce Mountain Time de plus de 10 minutes émotionnellement très fortes, 10 minutes durant lesquelles, le Bona nous abreuve d'une technicité sans failles sans jamais sombrer dans la démonstration. Là non plus, je ne citerai pas de nom.

En guise d'épilogue, je ne prétendrai pas convaincre les détracteurs de cet artiste (encore lu récemment l'expression le "Clapton du pauvre" comme on disait également à une certaine époque d'Uriah Heep qu'ils étaient les "Deep Purple du Pauvre") via ce live report. L'essentiel pour moi, c'est d'avoir passé un super moment à réécouter tous ces morceaux qui ont fait de ce concert un instant unique.

https://www.setlist.fm/setlist/joe-bonamassa/2024/palais-des-sports-paris-france-7bab5630.html

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MessageSujet: Re: Reviews concerts autres groupes   Reviews concerts autres groupes - Page 16 Icon_minitimeDim 14 Avr - 12:21

Phil a écrit:
JOE BONAMASSA : Paris, Palais des Sports, 11/4/24

Bona, on l'aime ou on ne l'aime pas. Il y a comme ça des artistes que l'on vilipende par plaisir pour ce qu'ils font ou ce qu'ils ne font pas ou bien encore ce qu'ils devraient ou ne devraient pas faire mais en tout cas, il est bel et bien là, travaillant d'arrache-pied et ce, depuis de longues années. En ce qui me concerne, j'aime sa façon d'exploiter le blues via une approche très soul de par la tessiture de sa voix. C'est tout naturellement que Mme Phil, devenue fan avec les années, et moi avons pris la décision de nous rendre à son seul concert en France pour une somme encore "à peu près raisonnable" aujourd'hui (78.50 €) quand on sait que le carré or tournait autour des 200 €. Nous étions placés dans le haut de la salle, nous permettant d'avoir néanmoins une très belle vue sur le groupe.

Avant cela, il convient de préciser que j'avais des "obligations" à remplir. Aussi, j'avais pris la liberté d'effectuer un petit détour chez certains disquaires bien connus du centre de Paris (Gibert, Monster Mélodies et Parallèles) afin d'y distribuer des flyers et des affichettes en vue de la Thin Lizzy Fest 2 mais également devant le Palais des Sports dans la "Phil" composée exclusivement de fans de Joe Bonamassa. Efficace, le Phil puisqu'il est parvenu à se débarrasser de tout son paquet.

L'actualité de celui que nous sommes venus entendre, est une nouvelle fois très florissante (bah oui, c'est un mec qui bosse, pas comme certains, je ne citerai pas de nom) puisque notre bonhomme, étant une nouvelle fois sous les feux de la rampe, est d'ores et déjà coincé entre la promotion de l'album Blues Deluxe vol.2, cette tournée en cours, l'approche d'un nouveau live, Live At The Hollywood Bowl en mai ainsi qu'un nouvel album de Black Country Communion (V) en juin. Pour faire court, notre ami s'est imposé un emploi du temps de ministre.

C'est donc dans un Palais des Sports bien garni que le Bona accompagné du groupe qui figurait sur l'excellent live Tales Of Time, entame le set sur un très étiré Hope You Realize It (Goodbye Again), un titre élaboré par Tom Hambridge, artiste qui a notamment travaillé avec Roy Buchanan.

Malgré la longueur de ce premier morceau, le groupe s'engage de concert sur le fameux Twenty Four Hour Blues de Bobby "Blue" Bland permettant au natif d'Utica de faire étalage de tout son talent, suscitant ainsi des clameurs d'approbation de la part du public un peu bobo (il faut bien l'dire. Rien à voir avec celui côtoyé quelques jours plus tôt au Zénith pour le concert de Judas Priest et de Saxon Laughing).

Chaque musicien est un talent à lui seul, y compris les deux choristes car l'on sait tous très bien qu'une voix peut être apparentée à un instrument de musique, non ? En effet, les deux jeunes femmes, Danniele DeAndrea et Mahalia Barnes sont dans leurs interventions, particulièrement convaincantes et ce, grâce à leur tessiture très blues mâtinée de soul. Un réel plaisir lorsque le Bona qui, après s'être acquitté d'excellents soli, leur accorde une place qu'elles méritent amplement en demandant à l'assistance de les ovationner. Non seulement, elles chantent très bien mais elles s'illustrent également dans une chorégraphie élégante et à chaque fois différente notamment sur les morceaux plus groovy. Nous reparlerons ultérieurement des autres membres du groupe de Bona.

Le Blues Deluxe vol.2, produit par Josh Smith (le guitariste) et non pas par Kevin Shirley (occupé probablement par la promotion du 5ème opus de Black Country Communion aujourd'hui achevé) est une nouvelle fois, sollicité avec ce Well, I Done Got Over It de Guitar Slim, un guitariste des années 40-50 surtout connu pour son hit The Things That I Used to Do publié en 1953.

Nous quittons momentanément ce volume 2 pour revenir un instant sur l'album Redemption paru, rappelez-vous, en 2018. Joe en extrait un superbe Self-Inflicted Wounds suivi sans temps mort d'un I Want to Shout About It de Ronnie Earl And The Broadcasters (retour sur Blues Deluxe vol 2.) qui l'est tout autant... superbe. A noter que Ronnie Earl de son vrai nom Ronald Horvatha, instigateur du groupe Ronnie Earl And The Broadcasters, a également joué en compagnie de nombreuses pointures telles que Jimmie Vaughan et les Fabulous Thunderbirds.

Dans la perspective de la sortie de son nouveau live en mai et pour lequel, nous avons eu l'opportunité d'en écouter il y a peu un extrait via une magnifique version orchestrale de The Last Matador Of Bayonne, le guitariste aux lunettes noires en propose une interprétation fidèle à celle qui figure sur Dust Bowl.

Breaking Up Somebody's Home d'Al Jackson et Timothy Matthews, repris il y a fort longtemps par le regretté Albert King, se veut être le temps de ce show l'oeuvre du Joe via une version limite interminable mais jamais ennuyeuse. Et là, les musiciens qui l'accompagnent, ainsi mentionnés plus haut, font preuve d'une dextérité déconcertante. Tantôt, il s'agit de Calvin Turner qui fait des merveilles avec sa basse, tantôt c'est le 2ème guitariste, Josh Smith qui s'illustre via des solos ciselés en tout point, et le batteur Lemar Carter, n'étant pas en reste, se fendra plus tard d'un solo apparemment convenu au départ qui va s'avérer par la suite exceptionnel dans son exécution. Accélérations précises et énergie seront au menu de sa prestation.

C'est d'ailleurs le moment que choisit le Bona pour présenter ses comparses, ne les tarissant pas d'éloge surtout le légendaire Reese Wynans qui, jadis, a loué ses services à des artistes comme Stevie Ray Vaughan et Double Trouble ainsi que Captain Beyond.

Retour ensuite sur l'album Time Clocks, bien sympa au demeurant, avec le titre The Heart That Never Waits interprété avec justesse et précision avec dans la foulée le très bon Is It Safe to Go Home, gorgé d'émotion à souhait.

Sur le dernier live, Tales Of Time, le guitariste avait rendu un vibrant hommage à Gary Moore, l'un de ses mentors, grâce à un Midnight Blues des plus émouvants. Le "Blues, c'est l'émotion", non ? De là, les deux amis que j'ai rencontrés avant le concert, Purplexed et Jean-Pierre m'enverront un vibrant (au propre comme au figuré) SMS : "J'ai les larmes aux yeux, Phil. C'est normal, non ?" Moi : "Oui, le Blues, c'est l'émotion." Ca vient de moi. lol. Là, il opte pour une interprétation très inspirée du Lazy Poker Blues de Fleetwood Mac, période Peter Green qu'il vénérait, étant très jeune et vénère encore aujourd'hui.

Ensuite, l'épais riff si reconnaissable de Just Got Paid des trois barbus de ZZ TOP (hommage à Dusty Hill ?) résonne dans le vieux Palais des Sports. Ainsi comme cela a été précisé juste au dessus, les membres du groupe s'illustreront l'un après l'autre montrant au public parisien qu'ils n'ont pas été recrutés par hasard. On dérivera pendant quelques temps vers un Dazed And Confused de qui vous savez pour revenir dans un tonnerre de décibels conclure ce morceau emblématique du trio texan.

Courte pause et déjà certains qui n'ont pas compris comment fonctionnait un concert, quittent la salle. Réapparaissant à peine deux minutes plus tard, le Joe qui a ôté ses lunettes noires, remercie chaleureusement et longuement tous ceux qui sont venus le voir.

Il ne pouvait y avoir de plus belle conclusion que ce Mountain Time de plus de 10 minutes émotionnellement très fortes, 10 minutes durant lesquelles, le Bona nous abreuve d'une technicité sans failles sans jamais sombrer dans la démonstration. Là non plus, je ne citerai pas de nom.

En guise d'épilogue, je ne prétendrai pas convaincre les détracteurs de cet artiste (encore lu récemment l'expression le "Clapton du pauvre" comme on disait également à une certaine époque d'Uriah Heep qu'ils étaient les "Deep Purple du Pauvre") via ce live report. L'essentiel pour moi, c'est d'avoir passé un super moment à réécouter tous ces morceaux qui ont fait de ce concert un instant unique.

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MessageSujet: Re: Reviews concerts autres groupes   Reviews concerts autres groupes - Page 16 Icon_minitimeLun 15 Avr - 16:25

Dans les 2h, me semble t-il.
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