Deep Purple

Phil a écrit:

DEEP PURPLE : Whoosh

Certains (pas moi), l'attendaient, cet album comme une sorte de premier rendez-vous galant, vous savez l'espèce d'ivresse qui vous envahit à mesure que vous vous rapprochez de la date fatidique. Et puis lorsque vous arrivez sur les lieux, pour je ne sais quelle raison inexplicable, la déception s'empare de vous et c'est le cas aujourd'hui pour un groupe qui ne (me) fait plus rêver depuis des lustres. Il faut en quelque sorte se contenter d'un maigre repas mais cela avec le temps, un certain temps sans doute, il y eut peut-être quelques "petits" sursauts d'orgueil comme avec Now What ?! et Infinite.

Throw My Bones ouvre les "hostilités", enfin de gentilles hostilités car n'espérez pas que le groupe revienne à ses anciennes amours. "Le Hard Rock chez DP, c'est fini qu'on vous dit !!!!! Le groupe, il évolue et cela, vous ne l'avez pas encore compris ?" DP évolue évolue lui, pas comme ses contemporains qui restent solidement ancrés à la musique de leurs débuts. Regardez Uriah Heep (soi-disant "Deep Purple du pauvre"), ils font toujours la même chose depuis......50 ans......Lorsque l'on écoute cet opener correct serti d'une jolie mélodie, on se rend compte dans la minute qu'il n'a pas l'étoffe de certains de ses illustres prédécesseurs mais bon, on vous dit que c'est évolutif. Décidément, vous ne comprenez rien. Toujours ce besoin compulsif qu'on vous réexplique les choses."    
La production est irréprochable, là-dessus, il n'y a rien à y redire : -"Dis Bob, tu reviens quand tu veux pour produire d'autres groupes !!! Parce que là, le boulot que tu accompli, est magistral."

Deuxième titre, c'est ce Drop The Weapon assez linéaire qui brille par un refrain insipide et le chant presque paresseux d'un vocaliste que l'on a tous adoré voire vénéré. Un morceau d'une platitude absolue. On passe.

J'espère en dépit de ce que j'ai écrit dans le 1er paragraphe entendre enfin quelque chose "d'agréable" et ce n'est toujours pas le cas avec ce We're All The Same In The Dark ponctué d'un refrain pour le moins anecdotique mettant en scène des choeurs qui n'ont rien à y faire et puis ça débouche sur un timide solo du Morse, solo digne d'un apprenti "pas sorcier". Un morceau qui, compte tenu d'une trame de départ intéressante, méritait à mon sens un meilleur traitement.

On a tous entendu Nothing At All il y a de cela quelques semaines. La guitare guillerette de Morse fait ensuite place à une intervention de Don Airey qui là, aurait pu susciter des choses intéressantes faisant immanquablement penser à une sorte de revival Blackmore/Lord sans la classe de leurs deux mentors, notre ami se prenant un Tony Banks "en herbe". "Poppy" dans l'âme, ce titre est limite décevant de la part  d'un groupe comme Purple qui s'aventure dans des contrées progressives qu'il ne maîtrise à aucun moment. Laissez cela aux grands ténors du genre. Merci. Pour dire qu'il y a "évolution", il y a mais là, on frôle la correctionnelle tellement ce morceau est agencé de façon maladroite.

No Need To Shoot, j'aime bien, un morceau qui pourrait s'apparenter à un Perfect Strangers "du pauvre" ou plus récemment à un One Night In Vegas, groovy à souhait et là, Paicey s'en donne à coeur joie. Malheureusement, le solo de Morse n'est pas dans le ton. Il n'en demeure pas moins que cela reste d'une efficacité qui, moi, m'interpelle. "J'aime bien". Ah mince, je l'ai déjà dit.....

Pas à pas, nous avançons dans l'écoute de ce nouvel opus avec ce Step By Step au rythme syncopé, très prog donc et ce, après une intro grandiloquente telle celles que l'on pourrait entendre dans la majestueuse cathédrale de Sens visitée il y a quelques jours, à faire frissonner un corbeau de la Tour de Londres. Le problème c'est que l'orgue tourne en boucle, à croire que notre ami Airey a gardé les mains collées sur les touches, un peu comme un enfant qui, jouant sur un piano de fortune, s'impatiente et s'énerve sur son instrument.....  . "Bontempi, ça peut arriver", j'ai envie de lui dire.......

What The What, quant à lui, apporte un peu de fraîcheur après la complexité de Step By Steph, morceau rockabilly sur lequel Morse et Airey s'illustrent de fort belle façon pour la bonne et simple raison qu'ils maîtrisent leur sujet. Ian Gillan est quant à lui, dans son élément. En effet, ça décape comme avec les Javelins.....Excellent surtout quand on fait le ménage......

En ce qui concerne The Long Way Round, le schéma rythmique de départ était pas trop mal trouvé mais encore une fois, le chant de Gillan vient spolier la bonne intention originelle, un chant qui aurait dû être survitaminé mais qui est en fait linéaire forçant même l'ennui par certains côtés...... Mais bon, on sent que sur cet album, on a voulu le ménager, le Gillan.

The Power Of The Moon est, pour résumer, un morceau brillant de par son atmosphère et son élaboration. Doté d'une intro inquiétante guitare-synthé, repris par une superbe contribution du vocaliste en totale adéquation avec la trame principale et un Morse qui vient s'immiscer parfaitement dans ce morceau ambitieux et bien construit, un titre qui me rappelle par certains côtés un titre d'Infinite (je ne sais plus lequel) et qui, cependant, aurait mérité une conclusion un peu plus travaillée plutôt que ce fade out quelque peu frustrant.

Bon instrumental et bien pêchu et sorte de prémice très bref (1'39) au titre suivant Man Alive, Remission Possible est une sorte d'intermède qui aurait pu être développé de façon plus travaillée.

Donc, venons-en à Man Alive, un titre que nous avons déjà eu l'opportunité d'écouter un certain nombre de fois pour s'en approprier les différentes subtilités. Un titre qui comme tous les autres, part bien mais qui, lorsqu'il est entrecoupé par un Gillan une nouvelle fois monocorde (je sais, faut le ménager, je le répète) s'égare dans un passage parlé fort peu approprié en plein milieu du morceau.....Time For Bedlam, au moins c'était en guise de conclusion et cela n'entravait à aucun moment la progression de ce très bon titre même si en live, cela paraissait interminable. Là, pour Man Alive, c'est, à mon avis, vraiment gênant et hors de propos.

And The Address, on connaît puisqu'issu du répertoire de la Mark I. Immanquablement, on va apprécier cette reprise même si celle-ci n'a pas le panache de la version originale. Ceci dit, il aurait été bienvenu et logique de la placer en fin d'album (plutôt que ce Dancing In My Sleep) afin de se dire que la boucle était bouclée à moins que le groupe, à l'avenir, ne nous propose encore d'autres albums.

Dancing In My Sleep : une intro "rammsteinienne" qui débouche sur un rythme sautillant pas toujours du meilleur effet, conclut cet album vraiment très inégal à mon sens.

Un album inégal en ce qui me concerne proposant à la fois des idées qui auraient pu être sympathiques si elles avaient été mieux exploitées (en y mettant par exemple plus de riffs pour épaissir le son mais bon, "PHIL, ON TE DIT POUR LA ENIEME FOIS QUE TOUT CA, C'EST FINIIIIIII !!!! EVOLUE, B***** puisqu'on te dit que CA EVOLUE......     ) mais qui, la plupart du temps, sont hypothéquées par des interventions hors de propos de la part de Gillan qui se complait dans une linéarité à toute épreuve, Airey (qui, à mon avis, en fait beaucoup trop et Morse qui, même s'il est plus discret que d'habitude (et là, ça m'arrange), n'intervient pas toujours à bon escient. Paice, lui, on ne l'entend quasiment pas, et Glover, bah c'est Glover, il reste impérial quelles que soient les circonstances même les plus dramatiques.

On est passés depuis longtemps d'un Deep Purple vitriolé à un Deep Purple acidulé et "poppy", un groupe pour qui j'éprouve le plus grand des respects mais vraiment là, la coupe est pleine, il faut comme dirait Bob, "l'éponge, il faudrait peut-être la jeter.".  Je l'écouterai peut-être encore une ou deux fois puis il ira prendre la poussière aux côtés des autres même si j'avoue avoir une petite tendresse pour Infinite. Je souhaite du plaisir à ceux qui l'apprécieront et aux autres, une bonne sieste par les temps qui courent, ce ne sera pas négligeable.

Tu manques de précision !!!
...il s'agit du CD ou du Lp ?

j-strat a écrit:

Tu peux lire les reviews du FCH, elles sont complètement orientées bien écrites et parfaitement inadéquates adéquates

pas trop le temps en ce moment et puis je connais les gugusses qui y sévissent

Le dernier Whoosh! qui est globalement aimé sur les réseaux( adulé sur le FCH) et pourtant un album bien faible, le plus faible de deep purple.
Put deep back into purple ...pfff
Morse est absent , Airey un peu simpliste; il y a quelques idées ( power of the moon) mais on est loin de Now What : les titres sont mous et pop et surtout on dirait des chutes d'autres albums ..pas fini
Après je l'ai écouté avec un certain plaisir .
Le chant de Gillan ( que j'adore) est très décevant.

je poste l'avis d'un ami que je ne nommerais pas

Les plus.
- Le son est très bon même si j’aimerais que l’orgue sonne un peu plus Lord.
- La musique est très travaillée. On sent que Don Airey a vraiment la main-mise sur le travail de composition.
- De belles compositions donc, de l’atmosphère, des passages complexes, de l’intelligence.
- J’aime beaucoup la sobriété (peut-être forcée à cause de ses petits soucis d’Arthrose) de Steve Morse qui est donc souvent très mélodique dans ses solos.
- Ian Paice est brillantissime.
- La voix de Ian Gillan m’a surpris. Je le trouve très habile.

Les moins
- Je regrette la pauvreté des mélodies de chant. Il y en a finalement peu que l’on peut retenir ou chantonner après une écoute. Beaucoup trop sont monotones ou chantées façon boogie. Ce n’est pas une question de capacités vocales mais de manque d’inspiration sur les compos proposées. Je sais que Ian a une grande affection pour le boogie-rock façon Elvis ou plutôt Javelins mais moi c’est ce que j’aime le moins chez lui. J’ai détesté son dernier album avec les Javelins. J’aurais tant aimé qu’il en face plutôt un avec Colin Towns qui lui a proposé (pour moi) ses meilleures compos.
- Les solos de Don Airey. Je suis désolé mais pour moi, aussi bon soit-il, c’est (pour moi) lui qui flingue l’esprit ou l’âme Deep Purple dont Jon Lord était le dépositaire avec non seulement le son mais aussi le côté mélodique de ses solos. Je fais aucune différence entre les différents solos de Don Airey (sauf celui où il reprend Bach). Pour moi ils sont tous très Techniques, virtuoses mais chiants.

le mien plus complet
Jamais vu un album comme cela à la limite ce n'est plus purple mais Gillan pépère au chant en solo


posté sur le FCH et le bsf
Voila ma review du dernier Purple elle ne va pas plaire à tous
le plus le son très soigné
La performance de Paice
La reprise
La discrétion de Morse mais cela va avec une moindre présence des guitares  
les compositions pas toujours inspirés mais cependant des réussites
The Power of the moon, la reprise, Man alive et je rajoute  Step by step
La pochette/design très sympa

Pas de titres "hard" rapide
les interventions de Airey Bof parfois simplistes
Ian Gillan en forme vocale par contre ses lignes de chant sont  moyennes (elles se ressemblent toutes) et pas du tout "hard" plutôt boogie-woogie

01-Throw My Bones
un titre pas si mal les claviers joue un air qui parait bien innocent mais cela accroche , le solo de guitare est dans le ton : passable.
02- Drop The Weapon bien quelconque le chant mi parlé mi chanté de Gillan , le refrain pas terrible  et mélodie bof et c'est reparti pour un solo de Morse convenu pas judicieux , solo de Airey bien meilleur
titre curieux des trucs bien le riff et puis d'autres beaucoup moins ( ce refrain ....)
03 We're all the same in the dark
Une bonne intro un riff correct et puis Gillan arrive et c'est plus que moyen, même ligne de chant ( les chœurs bof)
et bonjour la profondeur du texte  , refrain j'aime pas , solo de Morse pas contre bien.
Même remarque c'est mal construit des bonnes idées (l'intro le solo) et d'autres très moyennes ( la mélodie)
04-Nothing at all
Je le trouve un peu pop pour  mon gout c'est pourtant un des titres le mieux construit  de l’album l'intervention de Airey  trés pop et Gillan qui rentre dans le titre  de façon identique aux 3 précédents  ; le fil conducteur c'est Airey : bilan moyen
5-No need to shout
bonne intro ( on pourrait penser à perfect strangers ) et puis de la guitare ENFIN , Gillan rentre dans le titre et cela devient du sous Almost humans refrain mélodie et surtout solo pas en adéquation avec le bon départ et le bon Riff.
6-Step by step intro clavier sympa ( très mélodique) la ligne de chant ( toujours la même ) correspond mieux au coté mélodique du titre,  bon solo de Airey pas mal .
7- What the What rock façon Deep purple on trouve beaucoup mieux sur Now what (First Sign of Madness) interet ?
8-the long way round
un riff banal (assez grave en sourdine) et gillan même mélodie et refrain que sur certains titres précédents solo de Airey très seventies , fin trés mélodique et assez sympa: titre allongé par le pont avec Airey et gillan au 2/3 de la chanson. Bof
9-The power Of the moon: la perle du cd sans être géant un bon titre prog intro sympa ,refrain prenant , Gillan dans le ton du titre ( enfin) C'est Airey qui mène la barque ( solo + trame du titre.) Bien
10-Remission possible: intro de Man Alive en fait comme d'habitude c'est Airey : pas mal
11- Man Alive pas mal bon même ligne refrain mélodie ( un peu de power of the moon et d'autres titres) mais cela passe pas si mal, par contre le parlé de Gillan( au milieu du titre) Bof
12-And the Adress Enfin un peu de Guitare et un son purple le solo est par contre quelconque
13-Dancing in my sleep: C'est quoi ce titre avec des effets ? mauvais n'a pas sa place sur l'album
Le bilan pas terrible c'est pas Rainbow 2016/2019 si décrié mais...
Gillan me semble en pilotage automatique refrain , mélodie se ressemblent: j'avais noté sur certains concerts récents un regard dans le vide ? je m'interroge ? toutes ses facultés?..
En tout le moins bon Album (prog ou pas prog) de l’ère Morse  Abandon est bien meilleur
Ici encore plus que sur Infinite c'est Brouillon des choses bien à coté de trucs très moyen et pas intéressant.
Et dire que deep purple Gillan Blackmore étaient mes héros

Voila c'est mon avis qui peut être différent du votre

Un autre avis pas le mien


En préambule je dirai que le son est remarquable, que chaque membre du groupe me paraît en forme. Ian Gillan est en voix, Ian Paice absolument parfait. Rog au top dans sa discrétion et sa justesse. Quant aux solistes, vous lirez ce que j'en pense dans ce qui suit.







Man Alive, auquel j'accole l'instrumental Remission Possible en intro, pour en faire la pièce maîtresse de l'album d'une durée de 7:00 minutes. Une durée un peu plus digne d'un groupe qui a pondu April, Child in Time, Hard Lovin Man, Fools, Lazy, Knocking at your Back Door, Anya, Sometimes I feel like screaming et quelques autres. Belle mélodie et belle ambiance. Le solo de Steve Morse est excellent mais trop court. Un seul regret sur ce titre : le prêche de Ian Gillan qui semble y prendre goût depuis Infinite mais qui n'apporte rien. 8/10



Step by Step. Une très belle surprise. Ambiance étrange, quasi métaphysique. Un titre très inspiré où pour une fois Don Airey propose de très belles choses. Mais une question se pose : Est-ce encore du Deep Purple? Vous me répondrez que catégoriser la musique du groupe est tout aussi complexe que de compter les grains de sable de la plage d'Hossegor où je me prélasse en écrivant ces lignes. Alors, savourons ce petit morceau comme il le mérite. 7,5/10



The Power of the moon : De nouveau cette ambiance mystique. Le thème est envoûtant et le chant est à la hauteur, pour une fois. La guitare de Steve Morse est superbe mais son solo est vraiment trop court. Surtout pour faire place à un solo d'Airey peu mélodique et pas inspiré du tout. L'un des joyaux de l'album quand même. 7.5/10



And the Address : C'est toujours intéressant de voir le groupe reprendre en studio des titres anciens pour voir comment ils sonnent avec une production moderne. (Bloodsucker) La compo n'est pas dénaturée c'est le principal. Dans leurs solos, Morse et Airey conservent l'esprit des deux génies co-fondateurs du groupe sans toutefois susciter le moindre plaisir. J'aimerais tant que Deep Purple ouvre ses prochains concerts par là. 7/10



Throw my bones : Bon titre mélodique, agréable à écouter, mais qui ne fera jamais partie des meilleurs ni des grands openers. 6,5/10



Nothing at all : Titre sympa à écouter. Morse et Airey essaient de faire revivre l'inspiration classique du duo Blackmore/Lord sans y parvenir, surtout Airey avec son hommage à Bach mais joué avec un son que je qualifierai de Bontempi. Là encore, le chant n'est pas très inspiré. Ian Gillan va finir par me faire penser à marc Knopfler de Dire Strait. 6/10



The long way Round : Titre alambiqué. Un brin progressif qui aurait pu lorgner du côté de Fligh of the Rat mais c'est raté. Le résultat manque de puissance. Encore une ligne de chant pas très inspirée et sur ce titre, il est bavard notre Ian Gillan. Don Airey est plus à l'aise au synthé qu'à l'orgue Hammond, on le savait et le titre manque cruellement de guitare. Peut-être se Long Way Round se bonifiera-t-il avec le temps... 5/10



We're all the same in the dark : Un titre sympa, sans plus. L'un des plus heavy de l'album et on est pourtant très très loin de Speed King. Un solo assez creux de Morse. Bref, tout ça est très moyen. 4,5/10



Drop the Weapon : Titre assez insipide. Trop boogie, ligne de chant trop Ian Gillan en solo (à ne pas confondre avec GILLAN le groupe qui culmine à des années lumière qualitativement). Le pont est meilleur, "Hey San Francisco..." Solos très moyens dont rien ne ressort. 3,5/10



No Need to Shout : Non, ce n'est pas la peine de crier, mais pourtant, il y a de quoi. Ça partait pourtant bien avec l'orgue qui sonne façon Perfect Strangers et un bon riff de guitare de Morse. Mais en réalité, ce titre est insipide (encore). Un bel exemple du remplissage inutile auquel le groupe nous a habitué depuis l'arrivée de Don Airey. Encore une ligne chant ennuyeuse et des solos sans intérêt. 3/10



What the What : Trop boogie, trop Ian Gillan en solo (celui que je n'aime pas du tout, celui des Javelins). Bref, un titre vraiment creux et limite navrant pour un groupe comme Deep Purple. 2/10



Dancing in my sleep : Ce titre est vraiment inutile et nul. Une immense faute de goût pour terminer l'album. Surtout si c'est le dernier. Whoosh aurait dû se terminer sur And the Address, ou commencer par And the Address et finir par Man Alive. Nul. 1/10




Moyenne : 4/10
En conclusion, je suis globalement déçu. Il n'y a aucun titre de l'acabit (je ne vais même pas essayer de comparer avec ce que le groupe a pondu dans les années 70) d'un Perfect Strangers, d'un Knocking at your Back Door, d'un Sometimes I feel like Screaming, D'un Anya ou d'un The Battle rages on. J’avais trouvé Infinite très moyen et bien ils ont fait pire.

J'en arrive à souhaiter que tout ça s'arrête. Je n'y crois plus. Steve Morse ne sera jamais un guitariste capable de nous pondre un riff du genre Burn, et bien d'autres que Blackmore nous enfilait comme des perles. Ian Gillan n’a plus aucune inspiration. Il reste coincé dans son trip The Javelins que je déteste. Et si on suit la carrière de l’artiste, cette descente aux enfers a commencé avec l’album Dreamcatcher. Certes il ne peut plus hurler mais sa voix reste magnifique. N’y a-t-il personne pour lui dire qu’il tourne en rond ? Mais c'est surtout Don Airey qui m'agace de plus en plus. En concert, je ne le supporte déjà pas beaucoup. Il est hyper scolaire, joue toujours la même chose. Il a fait de Deep Pourple un groupe de baloche. Il a tué l'esprit Deep Purple, ce côté "Danger on stage" où les musiciens improvisent à tous les étages! En studio, il a pris le commandement des compositions et voilà le résultat. Ses solos sont nuls. En particulier sur cet album.




Je reste droit dans mes baskets et ce depuis son arrivée en 2002. Don Airey n'était pas le meilleur choix pour remplacer Jon Lord, qui de toute façon était irremplaçable, contrairement à Ritchie Blackmore. Purpendicular et même Abandon en sont la preuve. Il était déjà le claviériste de Rainbow que j'ai le moins aimé, alors pour Deep Purple...

Jon, reviens du royaume des morts et viens faire péter ton Hammond comme tu savais si bien le faire, même en duo avec Morse. Ah les tournées 95 à 2002!!!!

Merci pour le review Tangmo, j'avoue ne pas avoir encore écouté cet opus, j'irai le pomper quelque part histoire de me faire une opinion (non je ne l'acheterai pas contrairement à Infinite). J'avoue que ton avis sur Airey m'étonne, je le trouve assez bon depuis qu'il est arrivé dans Purple mais peut être essaie t il trop de copier l'inimitable et irremplaçable Jon Lord ...

On t'as mal renseigné, cet album est une véritable perle ...!!!

Cet album est sympa et plutôt de bonne facture, mais en aucun cas une perle
Vive Skippy !

Si, une perle ...

Tu aurais dit "une graine" j'aurais compris...

C'est le plus faible des albums de Deep Purple : une perle de moins bonne qualité

Cet album est une bombe atomique .

...qui a malheureusement explosé en plein vol...

Seulement l'import japonais ...

...mais le OBI a survécu et il témoigne du grand piètre intérêt de cet album...

Tu es pire qu'à Pearl Harbor .

Je me contente d'arborer un réalisme pragmatique
...sans perles ni graines

Doliprane is good for me ...

Bonne nuit avec 30 mn d'avance .

bon, toujours pas écouté

Tu as tort ! C'est un Chef d'Oeuvre mieux que In Rock, Fireball, Machine Head et Made In Japan réunis !!!
...c'est dire !

...maintenant, si tu as de bonnes oreilles, il ne faut pas tenir compte de ce qui précède...

Les 70' sont inégalables et intouchables ... Par contre "Whoosh" met la branlée au reste hormis "No What", Purpendicular" et peut etre "Perfect...", mais ce dernier vieilli trop vite à mon gout .

J'ai bon ?